Légalité des vidéos générées par l'IA
Mettre en œuvre cette checklist permet non seulement de sécuriser la diffusion de chaque vidéo IA, mais également de démontrer un engagement éthique et légal fort auprès des clients B2B. Pour Trentatre Visuals, cette démarche traduit l’alliance entre rigueur juridique, excellence artistique et innovation technologique responsable.
Dans un environnement où la création visuelle par intelligence artificielle évolue rapidement, il devient crucial pour les studios comme Trentatre Visuals d’adapter leur stratégie de production afin de répondre aux exigences éthiques et réglementaires qui structurent désormais l’écosystème numérique.

Le cadre juridique actuel autour des vidéos créées par intelligence artificielle
La réglementation actuelle autour des vidéos générées par intelligence artificielle reste en construction, particulièrement en ce qui concerne leur interopérabilité avec les droits existants dans les domaines de l’audiovisuel et de la cybersécurité.
Si le droit d’auteur constitue une base juridique bien établie, d'autres cadres législatifs périphériques doivent être pris en compte lorsqu'une vidéo IA est utilisée dans un contexte de communication, publicité, e-commerce ou modélisation personnelle.
Les autorités identifient actuellement plusieurs zones d’ombre dans l’usage professionnel des contenus générés, comme :
- la nécessité d’un consentement explicite pour l’utilisation de données personnelles synthétisées ;
- l’obligation de prévenir les pratiques commerciales trompeuses induites par la nature artificielle de la narration visuelle.
En parallèle, le corpus du droit à la consommation et du droit à la loyauté de l’information applicable aux supports audiovisuels vient se greffer à ces créations nouvelles — notamment dans les secteurs du retail et de l’événementiel.
Dans ce contexte, les entreprises évoluant dans le paysage B2B sont appelées à maîtriser une lecture transverse des normes existantes : au-delà du droit d’auteur, il faut composer avec les règles sur les droits fondamentaux, la compliance numérique, la responsabilité produit ou service et le RGPD en cas d’utilisation de visages ou de voix modélisées.
Cette porosité entre plusieurs branches du droit invite les studios créatifs à institutionnaliser une gouvernance juridique intégrée autour des productions IA, afin d’anticiper les litiges multisources et de construire une démarche artistique interréglementaire, solide et pérenne.

Responsabilité, Protection et Réglementation des contenus IA
Le développement rapide des technologies de génération vidéo par intelligence artificielle soulève de nombreuses questions juridiques quant à la responsabilité, la protection et la réglementation de ces contenus.
En l’absence d’un encadrement juridico-technique totalement harmonisé à l’échelle internationale, les entreprises doivent s'appuyer sur le cadre européen existant, notamment sur le droit de la propriété intellectuelle et le futur AI Act, qui introduit des exigences spécifiques en matière de transparence et de classification des systèmes IA selon leur niveau de risque.
En France, la législation reconnaît déjà que le rôle de l’humain reste central dans l’attribution de droits d’auteur :
Une œuvre générée exclusivement par une IA, sans intervention créative humaine, ne peut prétendre à une protection classique par le droit d’auteur.
Par ailleurs, l’absence de cadre clair sur la titularité des droits en cas de collaboration entre IA et créateurs humains nécessite une vigilance juridique accrue de la part des entreprises. Cela inclut, par exemple :
- la vérification que les données utilisées pour entraîner l'IA sont licites,
- que les visages modélisés ou synthétisés ne contreviennent pas au droit à l'image,
- et que les produits finaux ne reproduisent pas, même partiellement, des œuvres protégées.
Dans ce contexte, les professionnels du secteur visuel doivent s'appuyer sur des conseils juridiques adaptés afin de sécuriser les usages de l’IA dans leur processus de production, notamment en matière de détection et de prévention de toute infraction au droit d'auteur ou au droit à l'image.
Définitions juridiques de l’œuvre générée par IA
À l’échelle internationale, les définitions juridiques de l’œuvre générée par intelligence artificielle varient considérablement d’un État à l’autre, ce qui complexifie les stratégies de protection et d’exploitation pour les entreprises B2B actives à l’international.
Comparaison internationale :
- Union européenne : privilégie une approche humaniste centrée sur la création intellectuelle humaine (via le AI Act et la directive sur le droit d’auteur).
- Royaume-Uni : reconnaît partiellement les œuvres sans auteur humain identifiable, en attribuant la titularité à la personne ayant « initié » le processus.
- États-Unis : l’US Copyright Office reste très strict et refuse l’enregistrement de toute œuvre générée sans intervention humaine significative.
- Chine : tend vers une reconnaissance élargie de certains droits patrimoniaux sur des contenus IA, tout en imposant des obligations fortes de transparence algorithmique.
Distinction entre vidéo assistée par IA et entièrement générée
La distinction entre une vidéo assistée par intelligence artificielle et une vidéo entièrement générée va bien au-delà d’une simple question technique : elle engage des implications stratégiques et juridiques profondes pour les professionnels de la création visuelle.
Vidéo assistée par IA :
- Repose sur un pilotage humain actif : idéation, choix artistiques, ajustements, postproduction.
- Permet en général de revendiquer des droits d’auteur, à condition que l’intervention humaine soit substantielle et démontrable.
Vidéo entièrement générée par IA :
- Production autonome algorithmique déclenchée par des prompts textuels, sans intervention humaine significative.
Considérée comme non protégeable par le droit d’auteur en France et dans l’Union européenne.
Situation juridique en France et en Europe
En complément du cadre posé par le droit d’auteur et le futur AI Act, une nouvelle dimension jurisprudentielle évolutive s’ouvre en France et en Europe concernant les contenus générés par intelligence artificielle : celle du droit à une information loyale et du devoir de transparence algorithmique.
Ces principes, issus :
- du droit de la consommation,
- des règles de déontologie des communications publiques,
...élargissent la responsabilité des entreprises créatrices de contenus IA au-delà du seul périmètre artistique ou publicitaire.
Plateformes concernées :
Les plateformes de diffusion pourraient être tenues d’implémenter des mécanismes de signalement spécifiques aux contenus IA, selon leur catégorie.
Cela annonce une convergence des normes en matière de :
- droit de l'information,
- publicité,
- protection des données,
- propriété intellectuelle.
Une approche réglementaire harmonisée mais complexe que les studios doivent anticiper dès la conception des projets.
Droits d’auteur et statut légal des vidéos produites par IA
La question du statut légal des vidéos générées par intelligence artificielle devient un enjeu structurant pour les entreprises B2B opérant dans les secteurs créatifs et technologiques.
Le cadre européen actuel :
- La loi reconnaît que seul un humain peut être titulaire de droits d’auteur.
Une œuvre générée exclusivement par une IA sans intervention humaine significative n’est pas protégée par le droit d’auteur.
Que faire des cas limites ?
Qu’en est-il si l’intervention humaine est minime mais déterminante ?
Exemple : ajustement de prompt, choix visuel, retouche postprod ?
Cela ouvre la voie à une redéfinition dynamique de la notion d’auteur, intégrant :
- artistes,
- techniciens,
- ingénieurs IA.
Ce que cela implique :
- Adopter des modèles contractuels plus flexibles.
- Intégrer des clauses de cogestion des droits.
Mettre en place des dispositifs de répartition automatisée des revenus issus de l’exploitation.

Une vidéo générée par IA peut-elle être protégée par un droit d’auteur ?
Une vidéo entièrement générée par intelligence artificielle — c’est-à-dire sans aucune contribution créative humaine — ne bénéficie actuellement d’aucune protection au titre du droit d’auteur dans l’Union européenne.
Pourquoi ?
Parce que la protection juridique repose sur la notion d’œuvre de l’esprit, qui implique une originalité liée à une empreinte intellectuelle humaine.
En l’état actuel du droit, une œuvre purement algorithmique est exclue du régime classique de protection.
Le rôle de l’humain dans l’attribution du droit d’auteur
Dans le contexte des créations visuelles impliquant l’intelligence artificielle, l’humain demeure fondamental pour l’attribution du droit d’auteur.
Ce que dit le droit :
En droit français et européen, la protection par le droit d’auteur repose sur :
- une création intellectuelle propre à son auteur,
- l’empreinte de la personnalité humaine.
Il ne suffit pas de lancer un outil d’IA : il faut apporter une contribution créative décisive.
Avantages de cette chaîne humaine :
- Permet de revendiquer la qualité d’auteur,
- Confère une protection légale à l’œuvre,
- Assure une originalité maîtrisée et conforme aux attentes du marché B2B,
- Préserve l’intégrité créative.
Dimension stratégique :
- L’humain n’est pas un simple exécutant.
- Il est l’acteur central de la légitimité juridique et de la valeur créative de l’œuvre.
- Cela permet aussi de prévenir les risques de manipulation, de falsification ou d’atteinte aux droits fondamentaux.
Liste des limites juridiques actuelles dans la protection des œuvres IA
Malgré les avancées technologiques, le droit peine à suivre le rythme de l’intelligence artificielle. Plusieurs limites structurelles rendent encore fragile la protection des œuvres visuelles générées par IA.
Réponse de studios comme Trentatre Visuals :
- Mettre en place une documentation rigoureuse de la contribution humaine,
- Sécuriser contractuellement chaque projet IA,
- Assurer une veille juridique continue,
- Se prémunir contre les risques de : diffamation, manipulation, diffusion de contenus illicites.
Cette approche permet de valoriser chaque création IA dans un cadre sécurisé et conforme au marché B2B.
Les spécialistes du marketing affirment que le contenu vidéo personnalisé augmente considérablement l'engagement des clients.
La création vidéo basée sur l'IA est jusqu'à 12 fois plus rapide que les flux de production traditionnels, sans compromettre l'esthétique.
L’intégration de l’IA dans les flux de travail vidéo peut réduire les coûts de production jusqu’à 40 %, tout en conservant une finition de qualité supérieure.
un grand nombre de décideurs B2B affirment que le contenu vidéo de haute qualité influence directement leurs décisions d’achat.
Légal, risques, droits.

Risques juridiques
Les risques juridiques liés à l’utilisation de vidéos générées par IA
À mesure que l’intelligence artificielle s’impose comme un outil de création audiovisuelle, de nouveaux risques juridiques apparaissent pour les entreprises qui exploitent des vidéos IA.
Risque n°1 : Violation du droit d’auteur
Lorsqu’une IA est entraînée sur des bases de données contenant des contenus protégés, elle peut générer des visuels proches d’originaux existants, sans autorisation.
Cela expose l’entreprise à des accusations de plagiat ou de contrefaçon.
Risque n°2 : Atteinte au droit à l’image
Les vidéos synthétiques peuvent représenter des visages réalistes.
Si ces représentations sont modélisées à partir de personnes réelles (même partiellement), sans leur consentement, cela constitue une atteinte à la vie privée.
Risque n°3 : Responsabilité floue en cas de litige
Qui est responsable en cas de diffusion de contenu illicite (diffamation, désinformation, discours haineux) ?
Le développeur ? Le studio ? L’utilisateur final ?
Cette incertitude fragilise juridiquement toute la chaîne de production.
Risque n°4 : Contenus générés à partir de données tierces
Si le brief initial ou les images utilisées par l’IA ne sont pas vérifiés, il y a un risque d’exploiter des éléments non conformes ou provenant de tiers sans droit.
Conséquences pour les entreprises :
- Risques juridiques (civils ou pénaux),
- Risques réputationnels,
- Sanctions financières ou réglementaires.
Mesures recommandées :
- Audit de conformité,
- Contrats clairs avec tous les prestataires,
- Garantie de provenance des données utilisées.
Une sécurisation juridique proactive devient une exigence stratégique dans tout projet IA B2B.

Risques et droits
Risques de violation de droits d’auteur ou d’image
Dans un environnement créatif où l’IA prend une place croissante, les studios comme Trentatre Visuals doivent accorder une attention particulière aux droits d’auteur et au droit à l’image.
Risques liés aux droits d’auteur :
Lorsqu’une IA génère des visuels à partir de données d’entraînement, elle peut :
- reproduire partiellement une œuvre existante,
- imiter un style artistique protégé,
- créer une ressemblance non intentionnelle avec un contenu tiers.
Cela entraîne un risque de contrefaçon involontaire, exposant l’entreprise à des actions civiles ou pénales.
Risques liés au droit à l’image :
Si un visage synthétique ressemble à un individu réel (même sans nom), cela peut constituer :
- une atteinte à la vie privée,
- une usurpation d’identité visuelle,
- une violation du droit à l’image.
Les conséquences peuvent être graves : demandes de retrait, actions en justice, ou atteintes à la réputation de la marque.
Bonnes pratiques pour limiter ces risques :
- Mettre en place des protocoles de vérification des sources,
- Intégrer des clauses juridiques précises dans les contrats clients et prestataires,
- Utiliser des outils internes d’analyse de similarité pour détecter d’éventuelles ressemblances,
- Former les équipes aux enjeux juridiques liés à l’IA et au copyright.
Et surtout :
Documenter chaque étape du processus créatif :
les prompts utilisés, les sources de données, les ajustements humains.
Cela permet de démontrer la bonne foi en cas de contentieux et de renforcer sa position juridique.

Légalité
Responsabilités légales des entreprises utilisatrices
Les entreprises B2B qui utilisent ou diffusent des vidéos générées ou assistées par IA – notamment les clients de studios comme Trentatre Visuals – endossent des responsabilités juridiques directes.
En tant que commanditaires, elles doivent :
- Vérifier la licéité des données d’entraînement utilisées par l’IA,
- S’assurer du respect du droit à l’image,
- Prévoir des clauses contractuelles claires avec les prestataires (studio, freelance, fournisseur IA),
- Documenter la chaîne de production visuelle : prompts, retouches, validation.
En vertu du principe de diligence raisonnable :
Une entreprise peut être tenue responsable si elle diffuse un contenu non conforme ou litigieux, même sans l’avoir produit elle-même.
Cela inclut :
- Contrefaçon,
- Atteinte à la vie privée,
- Diffusion de contenus trompeurs ou diffamatoires.
Les risques juridiques sont multiples :
- Sanctions financières,
- Réclamations de tiers,
- Interventions des autorités de régulation,
- Perte de confiance des partenaires ou clients.
Que faire pour se protéger ?
Mettre en place :
- des protocoles d’évaluation des risques,
- une documentation complète des étapes de création,
- des outils internes de contrôle qualité orientés conformité.
Travailler avec des studios comme Trentatre Visuals qui :
- maîtrisent la traçabilité IA,
- encadrent contractuellement les apports humains et IA,
- appliquent les exigences de transparence algorithmique.
Une stratégie claire autour des contenus IA renforce la souveraineté juridique des marques, tout en valorisant leur capacité d’innovation.
Summary Table: Key Legal Risks by Type of AI-Generated Content
The table below summarizes the legal risks associated with various types of visual content created or assisted by AI. It helps businesses calibrate their risk awareness based on content type, usage, and target audience.
Type of AI-Generated Content | Specific Legal Risks | Recommended Vigilance Level |
---|---|---|
Fully AI-Generated Video |
– No copyright protection – Involuntary plagiarism – No clear authorship – Potential for uncontrolled manipulation |
High: Systematic documentation and mandatory contractual safeguards |
AI-Assisted Video |
– Blurred creative contributions – Disputes over unclear collaboration – Proof of human input required – Copyright exposure |
Moderate to High: Detailed contracts and traceability protocols recommended |
Visuals using third-party datasets |
– Image/privacy violations – Unlawful use of protected/personal data – Identity impersonation risks |
Critical: Legal validation of all datasets is essential |
Narrative content based on text prompts |
– Questionable originality (generic prompts) – Dependence on biased AI databases – Risk of disinformation or illegal messaging |
Moderate: Review algorithmic sources and editorial control required |
AI-Generated Commercial or Institutional Video |
– Lack of labeling – Consumer law non-compliance – Risk of public opinion manipulation |
High: Pre-release legal audits and transparency enforcement required |
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FAQ sur la création de vidéos IA
Le règlement européen sur l’intelligence artificielle et ses implications
Le règlement européen sur l’intelligence artificielle (AI Act), adopté en 2024, transforme profondément l’environnement légal des producteurs de contenus visuels assistés par IA, comme Trentatre Visuals.
Ce qu’il impose :
- Obligations de transparence : tout contenu généré ou assisté par IA doit être clairement étiqueté.
- Traçabilité : chaque étape du processus de création IA doit être documentée (prompts, outils, interventions humaines).
- Classification des risques : les systèmes IA sont classés selon leur niveau de risque (minimal, limité, élevé, inacceptable).
- Auditabilité : les processus doivent être vérifiables et conformes aux exigences européennes.
Objectif du règlement :
- Prévenir les dérives : surveillance de masse, manipulation de l’opinion, contrefaçon, atteinte aux droits fondamentaux.
- Créer un cadre juridique cohérent et harmonisé à l’échelle de l’UE.
Impact pour les studios créatifs :
Un studio comme Trentatre Visuals doit :
- Adapter ses workflows,
- Intégrer des outils de reporting algorithmique,
- Mettre en place une gouvernance IA interdisciplinaire (juridique, créatif, technique).
Avantage stratégique :
En se conformant à l’AI Act, un studio peut :
- Renforcer la confiance des marques clientes,
- Afficher un positionnement innovant mais responsable,
- Sécuriser juridiquement ses créations tout en valorisant leur qualité artistique.
Présentation du Règlement sur l’Intelligence Artificielle (AI Act)
Le Règlement sur l’Intelligence Artificielle, adopté par le Parlement européen en 2024, est le premier cadre législatif global spécifiquement conçu pour encadrer les systèmes d’IA au sein de l’Union européenne.
Objectifs du texte :
- Garantir une utilisation de l’IA vertueuse, fiable, sécurisée et non discriminatoire,
- Renforcer la souveraineté numérique européenne,
- Prévenir les usages abusifs : surveillance biométrique, notation sociale, deepfakes malveillants.
Principes clés pour les créateurs de contenus :
Pour des studios comme Trentatre Visuals, ce règlement implique :
- Traçabilité des contenus IA : prompts, outils, retouches, validation humaine,
- Étiquetage obligatoire : obligation d’informer quand un contenu est partiellement ou totalement généré par IA,
- Conformité algorithmique : documentation des paramètres IA utilisés, justification de leur choix.
Classification des systèmes IA :
Le AI Act distingue quatre niveaux de risque :
- Risque minimal : aucun impact sur les droits ou libertés des individus.
- Risque limité : obligation d’information/transparence.
- Risque élevé : obligations renforcées (documentation, contrôle, supervision).
- Risque inacceptable : usages interdits (manipulation, surveillance massive).
➡️ Les outils de génération visuelle utilisés dans un contexte publicitaire ou institutionnel sont souvent classés en risque élevé.
Opportunités :
- Le AI Act crée un avantage compétitif pour les créateurs européens conformes,
- Il favorise une production IA encadrée, traçable, éthique,
Il protège à la fois les consommateurs et les créateurs.
Bonnes pratiques pour rester en conformité légale avec les vidéos IA
Pour garantir la légalité de l’utilisation des vidéos générées ou assistées par IA, les entreprises B2B doivent adopter une approche structurée, éthique et documentée à chaque étape de la production.
1. Traçabilité rigoureuse
Conserver tous les éléments du processus :
- Prompts textuels initiaux,
- Paramètres IA utilisés,
- Interventions humaines (direction artistique, ajustements),
- Postproduction et validations intermédiaires.
Cette traçabilité est essentielle pour :
- Prouver l’apport créatif humain,
- Répondre à un litige,
- Justifier l’attribution de droits d’auteur.
2. Étiquetage clair et visible
Toute vidéo à finalité commerciale ou institutionnelle doit mentionner explicitement :
« Contenu généré ou assisté par IA »
Cela répond aux obligations du AI Act et permet de :
- Renforcer la transparence vis-à-vis des clients et partenaires,
- Prévenir tout soupçon de manipulation.
3. Charte éthique de création IA
Définir les limites :
- Interdiction d’utiliser des données sensibles (visages, voix, œuvres tierces) sans autorisation,
- Respect du RGPD,
- Encadrement des usages émotionnels ou narratifs dans les campagnes de marque.
4. Clauses contractuelles spécifiques
Intégrer dans les contrats :
- La répartition claire des droits d’auteur,
- La nature de la collaboration homme-machine,
- La responsabilité en cas de litige ou d’usage abusif.
En structurant ainsi leurs projets IA, des studios comme Trentatre Visuals offrent une double valeur ajoutée à leurs clients :
- Une création originale, innovante,
Une sécurité juridique vérifiable et défendable.
Mentions, traçabilité et transparence des contenus générés
Dans un contexte où l’intelligence artificielle bouleverse les standards de la création visuelle, les studios comme Trentatre Visuals doivent mettre en place un dispositif structuré autour de trois piliers : mentions, traçabilité, transparence.
1. Mention explicite de l’IA
Obligation d’indiquer clairement, lors de la diffusion d’un contenu :
- Qu’il est partiellement ou entièrement généré par IA,
- Notamment dans les cas de vidéos institutionnelles, publicitaires ou immersives.
Objectifs :
- Se conformer au AI Act,
- Instaurer la confiance avec les clients, partenaires et publics.
2. Traçabilité documentaire complète
Chaque projet doit intégrer une chaîne d’archives détaillée, incluant :
- Les prompts ou instructions initiales,
- Les outils, modèles et paramètres IA utilisés,
- Les contributions humaines (retouches, DA, montage...),
- La provenance des données utilisées,
- Les versions intermédiaires et validations finales.
Cela constitue une preuve légale en cas de litige,
Et renforce la valeur différenciante du studio.
3. Transparence contractuelle avec les clients
Inscrire dans les contrats :
- Le rôle précis de l’IA,
- Le degré d’intervention humaine,
- Les garanties de conformité aux régulations.
Fournir des rapports de conformité et permettre une identification claire des éléments IA dans les livrables.
Cette transparence intégrée devient une stratégie proactive : ✔ Elle protège juridiquement, ✔ Elle légitime commercialement, ✔ Elle répond aux attentes éthiques du marché B2B.
Checklist de validation juridique avant diffusion d’une vidéo IA
Avant toute diffusion d’une vidéo générée ou assistée par IA, une vérification juridique rigoureuse s’impose pour sécuriser l’exploitation du contenu, éviter les litiges et garantir la conformité réglementaire.
Checklist juridique à mettre en œuvre :
- Traçabilité de la création
- Archiver prompts, paramètres IA, versions intermédiaires, postproduction.
- Documenter chaque étape pour prouver la légitimité du processus.
- Intervention humaine documentée
- Identifier clairement les apports créatifs humains.
- Justifier le droit d’auteur éventuel par des preuves d’intervention substantielle.
- Étiquetage conforme
- Mention visible : « Contenu généré ou assisté par IA », obligatoire pour les vidéos commerciales ou institutionnelles.
- Contrôle des données utilisées
- Vérifier la légalité des datasets IA (textes, sons, images).
- S’assurer de respecter le droit à l’image, les données personnelles, les droits tiers.
- Contrats adaptés
- Clauses précisant les responsabilités, la répartition des droits d’auteur, les règles de collaboration homme-machine.
- Audit de conformité
- Réaliser un contrôle final (interne ou externalisé) sur :
- le respect du AI Act,
- la conformité publicitaire,
- les standards éthiques.
- Filtrage des contenus sensibles
- Vérifier qu’aucun contenu ne viole les règles relatives à :
- la diffamation,
- l’incitation à la haine,
- la désinformation ou la manipulation.
Cette checklist permet à des studios comme Trentatre Visuals de garantir à leurs clients :
- Une sécurité juridique maximale,
- Un engagement éthique clair,
Une exploitation fiable et conforme des visuels IA.
Adapter sa stratégie de création aux exigences éthiques et réglementaires
Dans un environnement en pleine mutation, où l’intelligence artificielle redéfinit les contours de la création visuelle, les studios comme Trentatre Visuals doivent repenser leur stratégie pour intégrer les exigences éthiques, juridiques et réglementaires dès la phase de conception.
Principes de base à adopter :
- Conception responsable : poser des limites dès le départ (respect de la vie privée, données éthiques, droits d’auteur, consentement).
- Vérification des sources : contrôler la légalité des datasets et la provenance des contenus IA utilisés.
- Traçabilité complète : archiver chaque intervention IA et humaine dans le cycle de création.
Alignement avec le AI Act :
Intégrer systématiquement :
- La classification des projets IA selon leur niveau de risque,
- Un étiquetage clair des contenus IA-assistés,
- Des processus de documentation et d’audit internes.
Prévention des dérives :
- Déployer des mécanismes de modération pour éviter :
- fake news,
- contenus conspirationnistes,
- manipulation émotionnelle ou politique.
- Éviter toute confusion entre contenus informatifs et fictionnels.
Renforcement du rôle de l’humain :
L’intervention humaine ne doit pas être accessoire, mais :
- Centralisée dans la direction artistique,
- Définie contractuellement,
- Traceable et valorisée juridiquement.
En adoptant ce cadre de production hybride — alliance entre la performance algorithmique et la direction artistique humaine — Trentatre Visuals affirme une posture d’innovation maîtrisée et responsable.